Le président a eu des nouvelles du Burkina Fasso : 150 interventions chirurgicales,1000 soins, 3 puits, des latrines pour les écoles…Malheureusement des pluies diluviennes ont dévasté la région en emportant maisons, cultures et surtout greniers à grains.
Mercredi dernier, Walter est allé accueillir à l’aéroport de Lorient Pierre Guichard qui se remet très bien de son opération (5 heures).
Le mardi 16 Bernard Cabelguen fera intervenir une jeune roumaine enseignante à Quimper.
Anne Kérisit vous adresse la cotisation du 2ème Tri par mail.
Christophe Labaeye nous présente Gabriel Amouzou, jeune togolais qui vient nous parler de son association « ANGE ».
Très souriant et très vivant, Gabriel nous raconte comment, jeune éducateur préparant une thèse sur les prisons d’enfants à Lomé, il a été touché par la détresse des « enfants des rues ».
Orphelins, enfants abandonnés ou fugueurs, ils vivent de mendicité et de rapine pour finir en prison, sans que les parents ne soient prévenus.
Gabriel a donc créé l’association « ANGE » pour les secourir.
Pour les enfants en prison, il crée des animations et recherche leur famille ; il essaye de rencontrer les parties civiles pour faire lever les plaintes en se portant garant devant le juge des mineurs ; il devient alors tuteur afin d’ assurer leur réinsertion dans la société.
Son centre reçoit aujourd’hui 108 enfants sortis des prisons ou récupérés dans la rue. Cette association va leur permettre de :
- les rassurer, les valoriser, leur redonner confiance.
- les aider à retrouver leur famille et à reprendre contact, quand c’est possible, ou leur trouver une famille d’accueil.
- les habiller, les nourrir, même dans leur famille.
- les scolariser dans les écoles d’Etat (mais payantes)
- assurer le suivi dans les familles et à l’école.
Ce travail est réalisé avec son équipe : bénévoles, assistantes sociales, psychiatre, éducateurs…Les premières semaines d’accueil au Centre servent à redonner confiance, à réapprendre les valeurs : respect, autorité, valeurs familiales, avant de commencer la scolarisation.
La prise en charge d’un enfant coûte 300 € par an et l’association ne vit que de dons. Un appel est donc lancé et en passant par « Fondacio » il est possible de bénéficier de la défiscalisation de 66%
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire