Brève N° 19

Le président rappelle le calendrier. Sous le contrôle de J.P.P. Il nous livre le bilan de M.S.P.L.A. qui a reçu une vingtaine de donneurs en moins qu'en 2006, sans doute en raison du froid qui sévissait ce jour là. Sur les 161 de l'année précédente, 32% sont revenus. D'autre part; 30% des donneurs avaient moins de 30 ans. L'an prochain la collecte se fera le premier w.e. d'avril. Vous pouvez déjà l'inscrire sur vos tablettes.
Jacques Denis nous fait part d'un coup de T° de Martine le Moal qui est grand-mère d'un petit Quentin, fils d'Olivia.Tous nos voeux au jeune homme et à sa maman, et notre très amical souvenir à Martine, qui participait de façon importante à la vie du club.
Walter a eu contact avec le Drake qui se propose de nous rendre visite les 17 et 18 mai 2008; àinscrire également sur les agendas.
Patrck Dieumegard, notre passerelle du jour, vient d'être élu président du Tribunal de Commerce, ce qui lui vaut nos applaudissements. Il nous signale que son club organise une collecte de bicyclettes au profit du Burkina Faso. Ceux dont on ne se sert plus peuvent être déposés chez Hémery, électricien route de Brest. Ils seront remis en état avant expédition. Pour plus de renseignements, s'adresser à Camille Poriel.
Pierre Mazerand s'est interessé aux labyrinthes à la suite d'une visite à la cathédrale de Reims. L'origine en remonte à la nuit des temps,et nos cathédrales en abritaient, gravés sur le sol. A Reims, il a existé jusqu'en 1785. A chaque angle figurait le nom des constructeurs. Il fallait faire tout le chemin pour arriver au centre, et non choisir le plus court comme dans les jeux de nos jours. Le but était double: permettre aux plus pauvres, qui ne pouvaient s'offrir le voyage à Jerusalem, de l'accomplir symboliquement en faisant le trajet à genou ( cela représentait plus d'un km.); et adouber dans la Chevalerie les jeunes gens qui s'y étaient préparés. De ces labyrinthes ne restent plus en France que trois exemplaires, dont un à Chartres et un autre à Saint-Omer, les autres ayant été détruits soit en raison de la connotation païenne de leur origine, soit pour fondre le cuivre sur lequel ils étaient gravés.
Pierre se retrouvant sans les documents qu'il avait préparé, a relevé haut-la-main le défi d'improviser et de capter l'intérêt sur ce sujet inattendu.

Agenda

20 novembre : Apéritif , suivi à 20 h. d’une réunion de Comité .
27 novembre : Dîner . présentation de l’UJAP par Mr. François Peronnet , entraîneur et Mr. Michel Quémard, président : ‘’ Viabilité et management d’un club de Pro B dans une ville comme Quimper’’.
11 décembre : Assemblée Générale.
29 janvier 2008 : Fête du club.
5 avril 2008 : Conférence de District à Rennes

Bulletin du 6 novembre 2007

Après le rappel du calendrier, le président lance un avis de recherche pour des intervenants inspirés par les 5’ ( allez ! jusqu’à 15’ on ne dira rien…) lors des prochaines réunions des 20 nov., 4 et 18 déc. Puis il présente l’invitée de B. Cabelguen, professeur d’anglais à la Sablière, qui nous parlera en cette langue de son pays, la Roumanie.
La collecte pour les restos du cœur, les 2 clubs confondus, a rapporté 5 T. de marchandises, soit l’équivalent approximatif de l’an dernier. Rappel aussi du changement de programme pour l’opération ‘’Espoir en tête’’ ( cf. Brève n° 17) . Jean-Jacques fait passer des invitations du club de Landerneau pour leur Expo- Vente ( cf. Brève n° 16) les 15, 22 et 29 nov. au Centre de Mescoat.
J.P.Guillou fait circuler la carte de Cathy Garo qui s’adapte très bien à l’ambiance Californienne, le portrait qu’elle joint faisant même craindre qu’elle ne s’approche dangereusement des studios Hollywoodiens… Mais le Rotaract, auquel elle adhère, veille !
P.Mazerand, avec la galanterie qu’on lui connaît, renonce à ses 5’ au profit de la jeune professeur Roumaine, qui exprime ses regrets de ne pas oser encore s’exprimer en français. Elle est née en Transylvanie, qui fût hongroise avant de redevenir roumaine après la dernière guerre, et d’être annexée par l’U.R.S.S.. Beaucoup ne connaissent pas ce pays, à la charnière de deux blocs, à l’Est et à l’Ouest. Si la langue est ‘’latine’’, ce qui permet aux roumains d’apprendre rapidement l’italien, l’espagnol et le français, le mode de vie a été davantage influencé par l’Est et 42 ans de communisme (1947-1989). Avec Ceausescu qui avait souhaité rembourser rapidement les importantes dettes du pays, les restrictions ont été très mal perçues ( il ‘’dictait’’ l’alimentation, l’extinction des feux, etc…) Les avocats, pro-
fesseurs et médecins, considérés comme ‘’élite’’ donc potentiellement subversifs, connurent les camps de concentration, et personne ne s’étonnait plus de voir la troupe enlever chez eux des gens que l’on ne revoyait plus ! Dans le même temps la politique agraire a conduit à une concentration urbaine dans de grands ensembles.
En 1989, la révolution a réuni le peuple et l’armée, le régime est tombé, mais les têtes pensantes du communisme sont restées. Les petites exploitations agricoles sont passées du collectivisme à la fonctionnarisation (45% de la population ont un rapport avec l’agriculture). Après la révolution, une forte émigration s’est dirigée vers l’Allemagne et la Hongrie ; aujourd’hui, une autre s’opère en raison du chômage, même si de gros efforts sont réalisés pour tenter d’attirer les capitaux étrangers afin de redonner de l’emploi et réintégrer les émigrés. Il est cependant difficile de lutter contre la corruption, et un autre problème se pose : celui des ‘’Gypsies’’ ( ‘’Rom’’ ou Tsiganes) qui ne veulent pas des contraintes de l’intégration.
A défaut de la douce musique de la ‘’Doïna’’, nous avons bénéficié du Kan a Diskan des interprètes, Walter et Bernard, parfaitement au point.