vendredi 16 novembre 2007

Bulletin du 6 novembre 2007

Après le rappel du calendrier, le président lance un avis de recherche pour des intervenants inspirés par les 5’ ( allez ! jusqu’à 15’ on ne dira rien…) lors des prochaines réunions des 20 nov., 4 et 18 déc. Puis il présente l’invitée de B. Cabelguen, professeur d’anglais à la Sablière, qui nous parlera en cette langue de son pays, la Roumanie.
La collecte pour les restos du cœur, les 2 clubs confondus, a rapporté 5 T. de marchandises, soit l’équivalent approximatif de l’an dernier. Rappel aussi du changement de programme pour l’opération ‘’Espoir en tête’’ ( cf. Brève n° 17) . Jean-Jacques fait passer des invitations du club de Landerneau pour leur Expo- Vente ( cf. Brève n° 16) les 15, 22 et 29 nov. au Centre de Mescoat.
J.P.Guillou fait circuler la carte de Cathy Garo qui s’adapte très bien à l’ambiance Californienne, le portrait qu’elle joint faisant même craindre qu’elle ne s’approche dangereusement des studios Hollywoodiens… Mais le Rotaract, auquel elle adhère, veille !
P.Mazerand, avec la galanterie qu’on lui connaît, renonce à ses 5’ au profit de la jeune professeur Roumaine, qui exprime ses regrets de ne pas oser encore s’exprimer en français. Elle est née en Transylvanie, qui fût hongroise avant de redevenir roumaine après la dernière guerre, et d’être annexée par l’U.R.S.S.. Beaucoup ne connaissent pas ce pays, à la charnière de deux blocs, à l’Est et à l’Ouest. Si la langue est ‘’latine’’, ce qui permet aux roumains d’apprendre rapidement l’italien, l’espagnol et le français, le mode de vie a été davantage influencé par l’Est et 42 ans de communisme (1947-1989). Avec Ceausescu qui avait souhaité rembourser rapidement les importantes dettes du pays, les restrictions ont été très mal perçues ( il ‘’dictait’’ l’alimentation, l’extinction des feux, etc…) Les avocats, pro-
fesseurs et médecins, considérés comme ‘’élite’’ donc potentiellement subversifs, connurent les camps de concentration, et personne ne s’étonnait plus de voir la troupe enlever chez eux des gens que l’on ne revoyait plus ! Dans le même temps la politique agraire a conduit à une concentration urbaine dans de grands ensembles.
En 1989, la révolution a réuni le peuple et l’armée, le régime est tombé, mais les têtes pensantes du communisme sont restées. Les petites exploitations agricoles sont passées du collectivisme à la fonctionnarisation (45% de la population ont un rapport avec l’agriculture). Après la révolution, une forte émigration s’est dirigée vers l’Allemagne et la Hongrie ; aujourd’hui, une autre s’opère en raison du chômage, même si de gros efforts sont réalisés pour tenter d’attirer les capitaux étrangers afin de redonner de l’emploi et réintégrer les émigrés. Il est cependant difficile de lutter contre la corruption, et un autre problème se pose : celui des ‘’Gypsies’’ ( ‘’Rom’’ ou Tsiganes) qui ne veulent pas des contraintes de l’intégration.
A défaut de la douce musique de la ‘’Doïna’’, nous avons bénéficié du Kan a Diskan des interprètes, Walter et Bernard, parfaitement au point.

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