mardi 19 février 2008

breve info du 5 février 2008

Le président nous fait part des décès de la mère de Jacqueline Berthou (dont il nous lit le mot de remerciement au club), et du père d’Anne-Marie Gorioux. Il nous fait part des vœux de Roger Cairoli, et d’un Email d’André Troprès qui se prépare à quitter Saint-Dizier, après y avoir vécu plus de 40 années, pour habiter Fouesnant, ce qui n’est pas une rupture facile. Pierre Guichard , en situation analogue bien que le chemin soit inverse, évoque sa décision de nous quitter le 18 février pour un deux pièces dans une résidence service, à un quart d’heure de chez deux de ses filles, et quarante minutes en RER de chez son fils. Mais il garde une demeure en Bretagne, ce qui présage de ses visites au club !
Pierre Salou rend compte de la commission du tournoi de golf qui se déroulera le dimanche 3 août, toujours sous le thème ‘’ Handicap Espoir ‘’. Les publicités seront à remettre avant le 27 mai pour que la plaquette soit prête avant le tournoi. Pierrick nous répartira les enveloppes comme l’an passé. Il a envoyé les vœux du club à chaque donateur. D’autre part il faut quelques animateurs bénévoles pour ameuter la population lors de l’opération MSPLA ( le 4 avril jusqu’à 19h. le 5 avril jusqu’à 17h.30 et aider J.P.P. qui sera présent sur le car-podium . Ce message s’adresse à tous, et à chacun des membres en mesure de participer. Un groupe de hip-hop devrait faire une démonstration.
Ceux qu’une soirée au cellier du Clos Vougeot ( XII ème siècle ) intéresse peuvent se renseigner sur les conditions d’accès auprès de Jean-Jacques, qui pense aussi , dans un ordre d’idée peu différent, à nous organiser une visite d’entreprise à… la Distillerie des Menhirs . Transport assuré par…quart ?
Un esprit festif, également mais pas seulement, va souffler sur le RYLA , dont le thème sur la ‘’Mondialisation : menace ou opportunité ?’’ sera soutenu par un programme remarquable de conférences et de visites d’entreprises dynamiques ( Armor Lux, chantier Piriou, etc…) que nous a présenté Yann du Fretay qui ne voudrait pas que les efforts se heurtent comme l’an dernier à une pénurie de participants. Il est demandé au clubs du district de soutenir un ( ou plusieurs ) candidat (s) , la somme restant à leur charge n’étant que de 100 €, le district prenant le reste à son compte. Il faut réunir 18 à 20 jeunes pour que le RYLA soit viable. H.Floch, prenant en considération le degré objectif de mobilisation du rotarien moyen, propose de contacter IUT et grandes écoles. *
Jean-Michel Blanc s’est acquitté avec concision et brio de sa conférence statutaire sur la profession de libraire. C’est un commerce qui remonte à l’antiquité, en raison de la nécessité d’un intermédiaire entre auteur, copiste et lecteur. Avec l’augmentation de la production manuscrite ( XIII ème siècle), le libraire a un rôle de diffuseur et de distributeur de l’écrit. Vente, échange, prêt, commande de calligraphie en fonction de la demande sont de son domaine, mais c’est l’Université qui à l’époque a la haute main sur cette activité.
L’invention de l’imprimerie ( 1440 ) accroît l’importance du livre dans la société, donc du libraire. Imprimeur, éditeur et libraire ne font qu’un jusqu’au XV ème siècle, puis l’imprimeur deviendra autonome. Dès 1508, pour protéger l’éditeur–libraire des contrefaçons, le Roi lui accorde le privilège d’exclusivité de publication et de diffusion, mais pour deux ans seulement. Dès 1521, la censure est une affaire d’Etat, avec l’apparition des idées humanistes et des querelles religieuses. ‘’ Passeur d’idées ‘’ ( qu’il est encore de nos jours ), le libraire est très contrôlé, n’échappant pas aux débats entre Roi, Parlement et Université traditionaliste.
Aujourd’hui, il est acteur du pluralisme culturel, aidé en cela par la loi dite ‘’ Lang ‘’ du 10 août 1981 sur le prix unique du livre, qui a permis de maintenir un réseau de points de vente suffisamment dense pour échapper au piège d’une censure ‘’ économique ‘’ via l’appropriation des lieux de diffusion par des groupements et chaînes commerciales, plus soucieuses d’insuffler leur idées que du respect de la diversité intellectuelle.
Jean-Michel s’est engagé au Comité directeur de l’Union des Libraires de France dont il a assuré la présidence en 97-98, ainsi que celle de l’ Institut National de Formation de la Librairie entre 1999 et 2004, pour défendre la transmission du savoir-faire et la formation de ‘’ personnels qualifiés et compétents, dotés d’esprits libres ‘’. C ‘est dans cet esprit qu’il a souhaité maintenir des librairies autonomes à Quimper, en reprenant ‘’ RAVY ‘’ alors qu’il dirigeait déjà ‘’ La Procure ‘’, ce qui représente 50 000 titres sur deux lieux qui atteignent 500 m2 en surface cumulée.

« L’aventure est belle, puisse-t-elle continuer longtemps ! » conclue dans un élan lyrique J.M.B., citant un extrait de l’ouvrage de Maurice Toesca dans ‘’ Le Libraire Amoureux ‘’ : « L’atmosphère d’un bouquin, l’odeur des livres, la vue des rayons où dorment en rangs serrés les tablettes de l’esprit humain, la pensée que là se trouvent rassemblées les aventures, les idées, les sottises les plus énormes aussi, cet air matériel et spirituel qu’exhale une librairie, j’ai besoin de le respirer où que je sois . »
Merci à Jean-Michel pour cette conférence concise et instructive, très applaudie, générant de multiples questions sur l’avenir de la profession face à l’évolution technologique de notre société, auxquelles il a répondu avec un optimisme mesuré, la nécessité future de s’adapter aux supports nouveaux de la création humaine n’étant pas exclue. Merci aussi d’avoir pensé au rédacteur de la Brève…

jp guillou

Aucun commentaire: