Après avoir excusé les absents, le président présente les fanions des deux clubs de Saint-Etienne, envoi des amis de P. et M. Bazin, Mr. et Mme. Robineau, qui nous avaient visité il y a quelques mois déjà.
Pour l RYLA : les inscriptions sont closes, sauf sur la liste complémentaire. Bravo !
Bienvenue à Christine Chasselat, représentante du club de Quimper, et à Serge Duigou, historien, conférencier de la soirée.
Avant d’annoncer les réjouissances du palais, notre très protocolaire Christophe nous livre les évènements qui ont marqué des 26 février : naissances d’Hugo en 1802, du radar en1935, de la bombe atomique Churchillienne en 1952 ; morts de Fernandel en 1971, de six occupants du World Trade Center lors d’un 1er attentat en 93 ; destruction en 2001 des statues de Bouddha en Afganistan sur ordre du mollah Omar… Rien de très gai, au final !
Pour nous remonter le moral, C.Chasselat invite les golfeurs rotariens au Golf de Cornouailles, le 12 avril, pour le tournoi de l’AFGR. Renseignements complémentaires sur.
Serge Duigou nous conte l’Odet au cours d’une première partie consacrée aux personnages qui ont marqué son histoire, puis dans un second temps à l’aide de diapositives de gravures, peintures , photos anciennes ou actuelles, dans une ‘’descente’’ captivante de la rivière, restée ‘’une des plus belle de France’’ par la grâce de la vingtaine de châteaux qui la bordent, dont les propriétaires ont maintenu l’intégrité domaniale. Au fil du récit et de l’eau, c’est la révolte du papier timbré (les bonnets bleus), le pillage du domaine de Kersalaun (le Cosquer) après que celui-ci eut été blessé a mort le 23 juin 1675 à la sortie de la messe à Combrit, mais secouru par un paysan de Bodivit, Mathieu Mendez qui prenant pitié, le conduira dans sa barque jusqu’à Quimper, et sera récompensé par la dispense de l’impôt ; entre 1683 et 1696, la marquise de Sévigné qui hérite du manoir de Lanroz ( et de Lestremeur ), mais n’y habitera pas , contrairement à la légende ; la construction de Lanniron, résidence d’été des évêques de Quimper, où Mgr. Coëtlogon, qui connaissait Versailles, a créé les jardins ‘‘à la française’’, dont les plans, retrouvés par les De Massol, actuels propriétaires, permettent la reconstitution ; puis la découverte au Perennou d’une villa et de bains romains, par Félix du Marc’hallac’h, attestant de la présence romaine dans la région ; la création sur le domaine des plus beaux jardins ‘’ à l’anglaise’’ qu’on viendra visiter de loin ( Prosper Mérimée en 1835, Hervé Bazin,grand-père du romancier en 1873) ; le fils, Auguste du Marc’hallac’h rentrera dans les ordres, devenant abbé du Marc’hallac’h, et découvrant l’existence d’une population de goémonniers aux Glenan fera construire église, presbytère et cimetière au Loch, dont il ne reste rien aujourd’hui ; le Perennou, est ensuite légué à sa cousine qui épousera le comte de Broc, dont la descendance est toujours propriétaire, le château actuel datant d’un siècle environ.
Fin XIXème apparaissent les touristes : Emile Zola en 1883 loue deux mois le ‘’château rose’’ (Kerberennic), la famille Dauchez s’installe, Jacques de Teyzac (villa ‘’l’Ermitage’’) créera le 1er abri du marin à Sainte-Marine, et le docteur Boyer se construit le ‘’Minaret’’ grâce aux ouvriers italiens et marocains (mosaïques) dépêchés par le Glaoui pour le remercier des bons soins qui l’ont guéri.
La projection finale a illustré, outre les châteaux dont certains peu accessibles au public, des aspects historique du Quimper ancien, son activité portuaire, Théodore, le dernier passeur, le Terfel, ancienne navette entre Le Fret et Brest, qui permit la démocratisation des promenades sur la rivière, jusqu’au lancement du ‘’Corentin’’…
L’enchantement s’est prolongé pour beaucoup par l’acquisition du très bel ouvrage sur l’Odet que dédicaçait l’auteur, que les absents pourront encore se procurer : ils en seront ravis !
Pour l RYLA : les inscriptions sont closes, sauf sur la liste complémentaire. Bravo !
Bienvenue à Christine Chasselat, représentante du club de Quimper, et à Serge Duigou, historien, conférencier de la soirée.
Avant d’annoncer les réjouissances du palais, notre très protocolaire Christophe nous livre les évènements qui ont marqué des 26 février : naissances d’Hugo en 1802, du radar en1935, de la bombe atomique Churchillienne en 1952 ; morts de Fernandel en 1971, de six occupants du World Trade Center lors d’un 1er attentat en 93 ; destruction en 2001 des statues de Bouddha en Afganistan sur ordre du mollah Omar… Rien de très gai, au final !
Pour nous remonter le moral, C.Chasselat invite les golfeurs rotariens au Golf de Cornouailles, le 12 avril, pour le tournoi de l’AFGR. Renseignements complémentaires sur
Serge Duigou nous conte l’Odet au cours d’une première partie consacrée aux personnages qui ont marqué son histoire, puis dans un second temps à l’aide de diapositives de gravures, peintures , photos anciennes ou actuelles, dans une ‘’descente’’ captivante de la rivière, restée ‘’une des plus belle de France’’ par la grâce de la vingtaine de châteaux qui la bordent, dont les propriétaires ont maintenu l’intégrité domaniale. Au fil du récit et de l’eau, c’est la révolte du papier timbré (les bonnets bleus), le pillage du domaine de Kersalaun (le Cosquer) après que celui-ci eut été blessé a mort le 23 juin 1675 à la sortie de la messe à Combrit, mais secouru par un paysan de Bodivit, Mathieu Mendez qui prenant pitié, le conduira dans sa barque jusqu’à Quimper, et sera récompensé par la dispense de l’impôt ; entre 1683 et 1696, la marquise de Sévigné qui hérite du manoir de Lanroz ( et de Lestremeur ), mais n’y habitera pas , contrairement à la légende ; la construction de Lanniron, résidence d’été des évêques de Quimper, où Mgr. Coëtlogon, qui connaissait Versailles, a créé les jardins ‘‘à la française’’, dont les plans, retrouvés par les De Massol, actuels propriétaires, permettent la reconstitution ; puis la découverte au Perennou d’une villa et de bains romains, par Félix du Marc’hallac’h, attestant de la présence romaine dans la région ; la création sur le domaine des plus beaux jardins ‘’ à l’anglaise’’ qu’on viendra visiter de loin ( Prosper Mérimée en 1835, Hervé Bazin,grand-père du romancier en 1873) ; le fils, Auguste du Marc’hallac’h rentrera dans les ordres, devenant abbé du Marc’hallac’h, et découvrant l’existence d’une population de goémonniers aux Glenan fera construire église, presbytère et cimetière au Loch, dont il ne reste rien aujourd’hui ; le Perennou, est ensuite légué à sa cousine qui épousera le comte de Broc, dont la descendance est toujours propriétaire, le château actuel datant d’un siècle environ.
Fin XIXème apparaissent les touristes : Emile Zola en 1883 loue deux mois le ‘’château rose’’ (Kerberennic), la famille Dauchez s’installe, Jacques de Teyzac (villa ‘’l’Ermitage’’) créera le 1er abri du marin à Sainte-Marine, et le docteur Boyer se construit le ‘’Minaret’’ grâce aux ouvriers italiens et marocains (mosaïques) dépêchés par le Glaoui pour le remercier des bons soins qui l’ont guéri.
La projection finale a illustré, outre les châteaux dont certains peu accessibles au public, des aspects historique du Quimper ancien, son activité portuaire, Théodore, le dernier passeur, le Terfel, ancienne navette entre Le Fret et Brest, qui permit la démocratisation des promenades sur la rivière, jusqu’au lancement du ‘’Corentin’’…
L’enchantement s’est prolongé pour beaucoup par l’acquisition du très bel ouvrage sur l’Odet que dédicaçait l’auteur, que les absents pourront encore se procurer : ils en seront ravis !
jp Guillou
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