Brève info N°3 du 17 Juillet 2007

Sur vos agendas :

24 juillet : 19 h. Réunion de la Commission du tournoi de Golf. 20 h. Dîner : ‘’ Charmes de l’Antarctique’’ présentés par Patrick Guillou.
Annulation de l’apéritif du 31 juillet.
5 août : Dîner au club-house du golf, après le tournoi.
Suppression du Déjeuner du 7 août.
14 août : Déjeuner. 5’ d’Henri Floch : ‘’Irlande, la Paix enfin !’’
21 août : Apéritif.
28 août : Dîner en présence de Brigitte Delahaie, Gouverneur, et nos ‘’voyageuses’’ : Juliane Bideau, Claire Wilhite, et Sophie Vadon.
2 septembre : Sortie dans la presqu’île de Crozon. Inscriptions auprès de Noël Boulis.
4 septembre : Déjeuner. 5’ de Yann du Fretay : ‘’Pandémie mondiale’’.
11 septembre : Déjeuner. Conférence statuaire de Dominique Insler.

La réunion :

Le président salue nos deux amis venus nous visiter, Pierre Steiner ( qui nous consacre les ‘’ Cinq minutes ‘’), et André Troprès, qui arrive en même temps qu’un courrier au président qu’il a posté début juin, de Fouesnant il est vrai, distante tout de même de 39 987 kms. de Quimper (si on se trompe de sens au départ ). Serait-ce déjà les premiers effets du service minimum ?
L’association des ‘’ Amis de Bernard de Parades’’ présentent jeudi 19 juillet à l’Hôtel de Ville de Quimper, à 14 h., le N° 1 de ‘’ L’Hermine Bariolée’’. Le même jour, Jean-Jacques Burel et Pierre Salou rejoindront Gwénaël de Bergevin et le président de Quimper-Centre pour une interwiew sur les actions du Rotary ( économiques, caritatives, culturelles…) par une journaliste de l’Express.
La préparation du RYLA revient cette année à Quimper. C’est Yann du Fretay qui en sera la cheville ouvrière avec J.Rivoalan et D.Champs de l’autre club. Jean-Jacques pense qu’on peut faire appel aux clubs voisins pour l’animation d’une journée ou deux.
J.P.Péhoré est privé de mail et de T° pendant 8 jours ( la sanction est tombée !) : pour le contacter, il demande qu’on l’appelle sur son portable.
Vous souvenez–vous d’ Heidi , cette petite orpheline recueillie par son grand-père vivant à distance du village, dans la montagne en Suisse ? Elle y reçoit une éducation exemplaire, compensant son enfance malheureuse. Eh bien Pierre Steiner met en parallèle l’action du R.C. de Berne avec cette édifiante histoire ! Il nous présente d’abord son club, 150 membres, moyenne d’âge de 64 ans, animés de la profession de foi rotarienne : ‘’servir d’abord !’’ et de l’ambition de resserrer les liens dans le club par des actions collectives engageantes, pas seulement financièrement. Ce dernier point est assuré par des contributions personnelles sollicitées, une Fondation du Rotary propre au club de Berne, et des aides extérieures. Reste à définir des projets, certains modestes, d’autres de plus grande envergure, au rythme d’un par an. Parmi ces derniers, l’un se rapporte à une situation repérée par un notaire rotarien qui, avec l’autorisation des intéressés, en parle au club. Il s’agit d’un couple exploitant une ferme en mauvais état en moyenne montagne, avec trois enfants en bas âge dont deux gravement handicapés. Le père a une formation insuffisante : la situation est catastrophique ! Grange et étable seront démontées et rebâties pour permettre à la mère de s’occuper de ses enfants en allégeant son travail, une formation en gestion sera fournie au père tandis qu’un employé le remplacera durant sa formation, un jardin potager créé pour améliorer l’alimentation familiale, 2 000 h. de travail seront fournies par les rotariens par équipes de 15, pour la démolition, (le w.e., dormant en dortoir, cuisine faite par les membres du Rotaract), ou sous la conduite de spécialistes pour la reconstruction ). La réalisation de ce projet a concerné 1994 et 1995 , finalisé et contrôlé par un architecte. Financement : 260 000 fr. suisses.
Une autre réalisation a couvert la période de 1992 à 2006, au profit d’une famille
avec 4 filles, dont la dernière très handicapée. Père agriculteur dans une ferme en très
mauvais état, à 1750 m. d’altitude, et une demi heure de marche du village, sans eau courante, équipée d’un chauffage très rudimentaire. Là encore la situation est catastrophique, signalée par le service social d’une clinique pour enfants à un membre du club. Le financement est évalué à 370 000 francs (suisses), en tenant compte du travail effectué par les rotariens.
- Fondation R.C.Berne : 60 000 CHF
dont 500 CHF par membre
- Contribution en travail ( 65 rotariens) 50 000 ‘’
- ‘’ ‘’ ‘’ ( famille, frères, cousins…) 35 000 ‘’
- ‘’ Aide suisse aux montagnards 25 000 ‘’
- ‘’ Promotion pour l’habitat 56 000 ‘’
- Fondations, Associations caritatives 65 000 ‘’
- Hypothèque (utilisée partiellement) 132 000 ‘’
Hypothèque d’une durée de 20 ans établie au profit du rotary en cas de vente de la maison.
Le projet réalisé, la famille est relogée, et un 5ème enfant naît en 1995 (un garçon !) mais le père meurt accidentellement l’année suivante. Le club prend en charge les enfants mineurs et réunit 55 000 CHF pour leur formation professionnelle. En 1997 il entreprend la construction d’un garage pour la voiture familiale devenue indispensable du fait de la scolarisation des aînés. Comme précédemment il engage un architecte pour la surveillance des travaux, mais cette fois, c’est là que la saga d’Heidi plane sur les monts suisses, il engage aussi des travaux d’approche qui se concluront tout aussi pragmatiquement par… la naissance d’un nouveau garçon et d’une mise en ménage assurant l’avenir de la famille, dont les aînées sont déjà professionnellement indépendantes.
De cet exemple remarquable, Pierre tire une légitime fierté, avec en prime le resserrement des liens entre les membres de son club. Il paraît que depuis, la Suisse rebaptisée ‘’Heidiland’’ reçoit davantage de Japonais pour des cérémonies de mariage en moyenne et haute altitude !